Au départ, c’était juste un projet d’école. Trois jeunes ingénieurs, une idée un peu folle et une passion commune pour la montagne. Deux ans plus tard, ELDA TECHNOLOGY équipe déjà certaines des plus grandes stations de ski françaises et se prépare à accélérer grâce à l’IA et à la donnée LiDAR. Julie Aubert et Charlotte Brenac racontent avec franchise ce chemin parfois chaotique : le premier pivot, les doutes, le départ d’un associé, les nuits blanches avant les pitchs investisseurs… et surtout, cette énergie qui les pousse à avancer, coûte que coûte. Un échange sincère, entre détermination, humilité et grand air.
Rencontre avec Julie Aubert & Charlotte Brenac — Cofondatrices d’ELDA TECHNOLOGY
La rencontre, les parcours et la genèse d’ELDA TECHNOLOGY
“On voulait juste faire un projet d’école… et puis on a monté une Startup.”
Charlotte Brenac :
« J’ai commencé par un DUT en Génie Mécanique et Productique, option techniques aérospatiales, à l’IUT de Toulouse. Ensuite j’ai poursuivi à l’INSA de Toulouse, toujours en mécanique, en alternance chez Thales Alenia Space. Ma dernière mission là-bas, c’était dans l’innovation : j’ai travaillé sur la réalité augmentée appliquée à la production de satellites. J’ai monté ce projet toute seule et j’ai adoré ça. J’ai compris que ce qui me plaisait, c’était l’innovation et la gestion de projet. C’est ce qui m’a amenée à faire un Mastère en Management de Projets Innovants et Entrepreneuriat à l’ISAE-SUPAERO. À l’époque, je ne connaissais rien à l’entrepreneuriat. J’y allais pour apprendre à gérer des projets. Et finalement, c’est là que j’ai rencontré Julie et Nicolas… et que j’ai découvert que l’entrepreneuriat, c’était fait pour moi. »
Julie Aubert :
« Moi, je viens de Bordeaux. J’ai fait l’EIGSI à La Rochelle, une école d’ingénieur généraliste, et je me suis spécialisée en énergie et environnement dans les transports, parce que je voulais travailler dans l’automobile, une passion que je tiens de mon père. Ma dernière année, je l’ai faite en alternance chez Renault, dans une usine de châssis. J’étais assistante chef de projet et j’adorais ça : le travail d’équipe, le côté humain. C’est ce qui m’a donné envie d’en apprendre plus sur le management de projet. Du coup, j’ai rejoint moi aussi le mastère MGPIE à Toulouse. Franchement, à l’époque, le mot entrepreneuriat dans le titre du Mastère, je n’y ai pas vraiment prêté attention. Et puis finalement, c’est devenu le centre de tout. J’y ai rencontré Charlotte et Nicolas, et très vite, on s’est dit : ok, on a envie de construire quelque chose ensemble. »

Trois tempéraments, une même énergie
Charlotte :
« Je connaissais déjà Nicolas Guibal, notre troisième cofondateur, depuis le lycée, puis l’IUT. On s’est retrouvés à l’ISAE-SUPAERO presque par hasard, dans le même mastère, et c’est là qu’on a rencontré Julie. On a eu un vrai “coup de foudre amical”. Très vite, on a compris qu’on partageait les mêmes valeurs, les mêmes ambitions, la même envie d’aller loin. »
Julie :
« Pendant le Mastère, on avait un projet “fil rouge” : il fallait imaginer une innovation, l’étudier comme si on allait en faire une entreprise. On s’est mis autour d’une table et on a commencé à lister ce qu’on aimait : la montagne, le ski, les nouvelles technologies, les drones… Nicolas était passionné de drones, Charlotte et moi de montagne. De là, on a imaginé un premier concept : un drone capable de déclencher des avalanches pour sécuriser les pistes. »
Charlotte :
« L’idée a évolué au fil des mois. Le Mastère durait un an, avec six mois de cours puis six mois de stage qu’on a faits… sur notre propre projet. On a passé ce temps à étudier le marché, à rencontrer des acteurs des stations de ski, à comprendre leurs besoins. C’est là qu’on s’est rendu compte que notre idée initiale ne correspondait pas vraiment à leurs priorités. »
Le pivot : passer du drone anti-avalanche à la gestion intelligente de la neige
Julie :
« En échangeant avec les stations, on a vite compris que leur vrai sujet, ce n’était pas la gestion des avalanches, mais la ressource : l’eau, l’énergie, la neige. Avec le réchauffement climatique, il y a de moins en moins de neige naturelle et la production de neige de culture coûte cher. Donc on a décidé de pivoter : arrêter le développement d’un nouveau drone et se concentrer sur la donnée.
Nicolas connaissait bien la technologie LiDAR, un capteur qui permet de cartographier le terrain en 3D, à grande échelle et avec une grande précision. On a eu une intuition : et si on cartographiait l’épaisseur du manteau neigeux avec un drone équipé d’un LiDAR ? »
Charlotte :
« Avant de se lancer, on a vraiment pris le temps d’étudier le besoin des stations, d’écouter leurs contraintes et de comprendre leurs usages. Et c’est là qu’on a rencontré les équipes de Serre Chevalier Domaine Skiable, une grande station déjà équipée d’un drone et d’un LiDAR, mais qui n’avait personne pour exploiter les données.
On a donc créé un partenariat de co-développement : Serre Chevalier réalisait les relevés, et nous, on développait les traitements de données et la première version de notre plateforme. Ce partenariat a véritablement lancé le développement technique et posé les bases de ce qui allait devenir ELDA Snow. »
La naissance d’ELDA TECHNOLOGY
Julie :
« Au départ, c’était un projet d’étude, rien de plus. Mais lorsque Serre Chevalier Domaine Skiable nous a proposé de formaliser la collaboration, il a fallu créer une structure pour contractualiser. C’est comme ça qu’ELDA TECHNOLOGY est née.
À ce moment-là, la solution n’était pas encore finalisée et la création de l’entreprise a justement marqué le début de la phase d’enrichissement du produit.
Charlotte :
« À ce stade, on était déjà en confiance. On travaillait sur le sujet depuis plus d’un an, on connaissait notre marché et on avait un client concret. Donc pas vraiment de peur ou de doute : c’était surtout de l’excitation. On se disait qu’on tenait là quelque chose de fort. Et puis être une équipe soudée, c’est une vraie force : on se soutenait, on se portait mutuellement. »
Les débuts d’ELDA TECHNOLOGY : apprendre, se construire, surmonter.
“Le plus dur, ce n’est pas la tech, c’est l’humain.”
Trouver son équilibre
Charlotte :
« À la base, nous étions quatre. C’est important de le dire, parce que ça fait partie de notre histoire. On a commencé le projet à quatre cofondateurs. Mais assez vite, on s’est rendu compte que nous n’avions pas tous la même implication, ni les mêmes ambitions. Trois d’entre nous vivaient vraiment le projet à 100 %, pendant que le quatrième commençait à décrocher. Ce n’est jamais simple à gérer, surtout au démarrage, quand tu ne gagnes pas encore d’argent et que tout repose sur la motivation. »
Julie :
« Et puis, à ce moment-là, on vivait un peu tous sur nos économies, sur le chômage, sur des petits boulots à côté. Donc quand quelqu’un n’y croit plus autant, ça se voit vite. Et là, nous avons compris quelque chose de fondamental : dans une startup, la première vraie difficulté, c’est l’humain. »
Charlotte :
« On a fini par lui demander de partir. Ce n’était pas une décision facile, mais nécessaire. Et c’est là que nous avons découvert l’importance d’un bon pacte d’associés. Le nôtre n’était pas assez solide, pas assez cadré. On pensait être protégés, mais en fait non. Résultat : Il nous a fallu près d’un an pour finaliser son départ. »
Julie :
« Si on devait donner un conseil à de jeunes créateurs d’entreprise : faites-vous accompagner par un avocat spécialisé, même si c’est cher. Le “moins cher”, à la fin, ça coûte toujours plus. »
Structurer l’entreprise et poser les bases
Julie :
« Après cette période un peu compliquée, on a trouvé notre équilibre à trois : Nicolas, Charlotte et moi. Chacun a pris naturellement sa place. Nicolas gère la partie technique, la R&D et les développements autour du LiDAR ; Charlotte pilote les opérations, la communication, le financement ; moi, je m’occupe du commercial et du développement business. »
Charlotte :
« Et puis on a eu la chance d’être bien entourés : des coachs du Mastère, l’incubateur, des mentors qui nous ont suivis dans la durée. C’est ce qui nous a permis d’avancer sans trop nous disperser. »
Julie :
« Nous avons aussi appris à gérer l’entreprise au quotidien, à se former sur des choses qu’on ne connaissait pas : la vente, la finance, le juridique, la gestion de projet en mode start-up… À l’école, on t’en parle, mais sur le terrain, c’est complètement différent. On a tout appris sur le tas. »
Construire un produit utile, avec le marché comme boussole
Julie :
« Ce partenariat avec Serre Chevalier Domaine Skiable, a été un vrai tournant. Nous avons pu être au plus près du terrain et écouter les besoins. C’est ce qui nous a permis de lancer le développement technique, de maîtriser la captation de données LiDAR par drone, de cartographier l’épaisseur du manteau neigeux et au final d’enrichir la plateforme ELDA SNOW. »
Charlotte :
« Notre objectif, c’était d’en faire un outil collaboratif. Aujourd’hui, dans une station, il y a plusieurs services : le damage, la production de neige de culture, la sécurité des pistes… chacun travaille un peu de son côté. Avec notre plateforme, on leur permet de tout centraliser. Tout le monde voit la même information : où il y a trop de neige, où il n’y en a pas assez, où il faut produire, où il faut déplacer. C’est de la data utile, concrète. »
Julie :
« Et surtout, on ne se limite pas à l’hiver. L’été, on les accompagne sur des relevés topographiques. L’idée, c’est d’être leur partenaire technique à l’année, pas juste une solution saisonnière. »
Les premières preuves et les premiers doutes balayés
Charlotte :
« Le point de bascule, ça a été quand d’autres stations que Serre Chevalier ont voulu travailler avec nous : Le Grand-Bornand, Piau-Engaly, et d’autres. C’est là qu’on s’est dit : ok, ce qu’on a créé, ça répond à un besoin réel. »
Julie :
« Ce qui nous rend le plus fières, ce sont les retours des clients. Quand ils nous disent que l’outil leur simplifie la vie, qu’ils optimisent leurs ressources, qu’ils consomment moins d’eau et d’énergie… c’est là qu’on mesure notre impact. »
Charlotte :
« Au début, il y avait du scepticisme. On est jeunes, on est une équipe toulousaine, on arrive dans un milieu montagnard très technique. Certains doutaient de nos capacités ou même du marché, mais nous étions déterminées à tout changer avec ELDA TECHNOLOGY
Julie :
« On a eu ce moment assez fort où un directeur de station nous a dit : “l’an dernier, je n’y croyais pas. Aujourd’hui, je me suis trompé.” On réalise alors que nous avons franchi un nouveau seuil… »
Il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences
Charlotte :
« On a aussi eu des ratés. Par exemple, une mission où on devait cartographier 3 000 hectares, et où on s’est rendu compte, une fois sur place, que c’était beaucoup trop ambitieux. On n’a pas réussi à livrer. Sur le moment, c’est dur, mais on a été transparents avec le client, et on a gardé de très bons rapports. »
Julie :
« C’est formateur. Ça t’apprend à mieux cadrer, à dire non quand il faut, à poser des limites techniques et humaines. Et honnêtement, avec le recul, je referais tout de la même manière. Ces difficultés nous ont permis de grandir et d’être ce que nous sommes aujourd’hui. »
Une équipe soudée, un équilibre à trois
Julie :
« Être à trois, c’est une vraie force. Quand l’un flanche, les deux autres relèvent. On a trois caractères très différents, mais une vraie complémentarité. Ça aide à garder le cap, surtout dans les moments de fatigue ou de doute. »
Charlotte :
« Et puis nous sommes très proches. On se parle tous les jours, on se dit les choses franchement, on se fait confiance. C’est précieux. Je pense que si on n’avait pas cette cohésion, on ne serait pas arrivées là. »

Équilibre, performance et vision : entre montagne, sport et entrepreneuriat
“Si on arrête de bouger, on perd l’équilibre.”
La montagne, une passion fondatrice
Charlotte :
« Ce qui est beau dans notre histoire, c’est qu’on a pu transformer une passion en projet concret. La montagne, le ski, c’est notre terrain de jeu, mais aussi notre source d’inspiration. On connaissait bien le milieu, on comprenait comment fonctionnaient les domaines skiables, leurs contraintes, leurs saisons. Cette compréhension des enjeux de la montagne est à la fois la source et la solution »
Julie :
« On a grandi avec cette culture du sport, de la nature, de la performance, mais aussi du respect du terrain. C’est un univers exigeant : tu apprends la patience, la rigueur, l’anticipation. Et en fait, ça se transpose parfaitement dans l’entrepreneuriat. »
Le sport comme discipline et soupape
Charlotte :
« Le sport, c’est notre équilibre. Je pratique le tennis et nous faisons tous du ski, du crossfit, de la course à pied… on bouge tous les jours. C’est notre façon de décrocher, de garder l’esprit clair. Quand tu es entrepreneure, tu ne coupes jamais vraiment, donc avoir une activité physique, c’est vital. »
Julie :
« On a remarqué que les jours où on ne fait pas de sport, on a tendance à travailler tard, à s’épuiser. Et c’est ce qui est arrivé à Nicolas, à un moment : il ne prenait plus le temps, et il n’arrivait plus à décrocher. Le sport, ça t’oblige à couper. C’est ce qui te permet de durer. »
Charlotte :
« Et puis ça forge un mental. Dans le sport, tu rates, tu recommences, tu repousses tes limites. En entrepreneuriat, c’est pareil : tu tombes, tu apprends, tu avances. La résilience, la discipline, la gestion de l’effort, c’est le même ADN. »
L’équilibre vie pro / vie perso, un choix conscient
Julie :
« On fait super attention à ne pas sacrifier nos vies personnelles. On peut ralentir si on en a besoin, mais s’arrêter, non. On garde du temps pour nos familles, nos proches et le sport. C’est non négociable. »
Charlotte :
« C’est une question d’énergie, d’endurance. Si tu veux tenir sur la durée, il faut préserver ton équilibre. Le sport, c’est notre oxygène. Et dans les périodes intenses (levée de fonds, développement produit, salons) c’est ce qui nous maintient droites. »
Savoir s’entourer, encore et toujours
Julie :
« On le répète souvent, mais c’est essentiel : savoir s’entourer. C’est valable pour l’équipe, les partenaires, les clients, mais aussi les prestataires. Aujourd’hui, OXINO nous accompagne sur le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) et le Crédit Impôt Recherche.
Ça nous a permis d’optimiser notre gestion, de prendre du recul sur nos projets, de bien structurer la R&D. Et franchement, avoir quelqu’un comme Alexandre (Zedde, chez OXINO) qui comprend notre business et parle simplement, c’est précieux. Il nous conseille sur ce qu’il y a de mieux pour nous, et ça c’est vraiment génial parce que ça permet de bien s’aligner sur la stratégie qu’on veut et se projeter sur l’avenir. »
Charlotte :
« Oui, et ça nous a beaucoup aidées pour la levée de fonds. Le statut JEI, par exemple, c’est un vrai plus pour les investisseurs. Et puis ça nous oblige à tout documenter : cadrer le projet, les recrutements, les rôles… c’est très structurant. »
La levée de fonds : un marathon, pas un sprint
Julie :
« En ce moment, on est en fin de levée. L’objectif, c’est 700 000 euros, dont 400 000 en dilutif. Nous discutons avec des business angels, des fonds d’investissement et des industriels… C’est long, c’est stressant, c’est un métier à part entière. »
Charlotte :
« C’est un exercice très formateur, mais aussi très énergivore. Tu pitches, tu rencontres des dizaines de personnes, tu répètes les mêmes choses en essayant de rester claire et convaincante. Et pendant ce temps, il faut continuer à faire tourner ELDA TECHNOLOGY. »
Julie :
« On commence à voir le bout, et ça nous rend sereines. Mais clairement, c’est une phase qui t’apprend la patience et la rigueur. C’est le prix à payer quand tu veux grandir, embaucher, passer à l’échelle. »
Inspirations et rencontres
Charlotte :
« On a eu la chance de rencontrer Edgar Grospiron lors d’un concours. C’est devenu notre ambassadeur. Il nous a dit un jour : “Je vais vous aider, vous ouvrir des portes.” C’est quelqu’un d’une bienveillance et d’une énergie incroyables. »
Julie :
« On a aussi échangé avec Armelle Solelhac, une femme très inspirante. Entre 2005 et 2007, elle a réalisé un tour du monde des stations de ski (280 domaines skiables, 27 pays, 5 continents) elle connaît ce milieu par cœur. Elle a une vision systémique de la montagne, du tourisme, de la durabilité… On a passé plus d’une heure en visio avec elle, et c’était passionnant. Ce genre de rencontres te rappelle pourquoi tu fais ce que tu fais. »
Si c’était à refaire ?
Charlotte :
« Honnêtement, je ne changerais rien. Même les galères, même les erreurs, elles nous ont forgées. Chaque échec nous a appris quelque chose. »
Julie :
«Tout ce qu’on a traversé, même les moments difficiles, nous a menées ici, donc oui, si c’était à refaire, on ne changerait rien »
Et demain ?
Charlotte :
« Dans cinq à dix ans, j’espère qu’ELDA TECHNOLOGY sera une entreprise qui pérenne, solide, cohérente, avec une vraie empreinte sur le marché. Et si un jour on la revend, ce sera peut-être pour repartir sur une nouvelle aventure entrepreneuriale. »
Julie :
« Oui, moi aussi je la vois s’inscrire dans la durée et devenir une entreprise qui a trouvé sa place. On veut continuer à innover, à élargir notre champ d’action, à montrer que la technologie peut servir concrètement les territoires de montagne et pourquoi pas au-delà. »
Le mot de la fin
Julie :
« Si on devait donner un conseil à ceux qui veulent se lancer ? »
Charlotte :
« Entourez-vous bien. Rien ne se fait seul. »
Julie :
« Et gardez l’esprit ouvert. Tout change tout le temps. Il faut savoir écouter, apprendre, pivoter. »
ELDA TECHNOLOGY, c’est une histoire de confiance, d’audace et d’équilibre.”
Elles n’avaient pas prévu de créer une entreprise. Pas tout de suite, du moins.
Mais entre deux sessions de ski, un projet d’école et beaucoup de passion, Julie Aubert et Charlotte Brenac ont trouvé leur voie — celle de l’entrepreneuriat d’impact.
Avec ELDA TECHNOLOGY, elles ont réussi ce que beaucoup rêvent de faire : transformer une intuition technique en une solution utile, concrète, et reconnue. Leur plateforme, née d’un projet étudiant à l’ISAE-SUPAERO, permet aujourd’hui à des stations de ski majeures (Serre Chevalier, Le Grand-Bornand, Piau-Engaly…) d’optimiser leur production de neige de culture, de mieux gérer leurs ressources et de réduire leur empreinte environnementale.
Mais au-delà de la technologie, ce qui marque, c’est leur mentalité : la rigueur du sport, la sincérité du terrain, et la force du collectif.
Elles n’ont pas peur de parler de leurs galères, de leurs erreurs, ni des nuits blanches passées à peaufiner un pitch ou à régler un bug. Et c’est sans doute ce qui rend leur aventure si inspirante : une histoire de persévérance plus que de chance.
L’avenir d’ELDA TECHNOLOGY ? Continuer à grandir, à diversifier ses usages (forêts, littoraux, parcs d’attraction), à faire vivre cette innovation née des montagnes françaises.
Et, peut-être un jour, transmettre le relais à une nouvelle génération d’entrepreneurs, pour qui oser sera devenu aussi naturel que respirer.
“On ne sait jamais où un projet d’école peut mener.
Charlotte & Julie, cofondatrices d’ELDA TECHNOLOGY
Nous, il nous a menées à la plus belle aventure professionnelle de notre vie.”
Repères : ELDA TECHNOLOGY en quelques dates
2021–2022
- Projet de fin d’études du Mastère Spécialisé en Management de Projets Innovants et Entrepreneuriat (ISAE-SUPAERO) — naissance de l’idée.
- Lauréates Pitch Your Project EUSALP (Italie).
2022
- Partenariat de co-développement avec Serre Chevalier Domaine Skiable : premières données LiDAR, premiers tests terrain.
2023
- Création officielle d’ELDA TECHNOLOGY à Toulouse par Julie Aubert, Charlotte Brenac et Nicolas Guibal.
- Finalistes Trophées Pyréneo.
2024
- Déploiement de la plateforme ELDA SNOW dans plusieurs stations françaises (Le Grand-Bornand, Piau-Engaly, etc.).
- Lauréates Prix Interconnectés – Label Startup.
- Lauréates Prix Coup de Cœur du Jury – Marathon du Pitch Sportech, Salon Go Entrepreneur.
- Finalistes Pitch Contest (INPI / French Tech) à VivaTech.
- Lauréates Pitch on the Beach – Kite and Connect.
- Lauréates Trophée Verticale – Chamonix Développement.
- Lauréates Trophée RSE – AKTANTIS.
2025
- (En cours) Levée de fonds de 700 000 €, dont 400 000 € en dilutif, pour accélérer la R&D et le développement commercial.
- Lauréates du programme Orange Femmes Entrepreneuses – sélectionnées parmi les 6 dirigeantes d’Occitanie.
- Finalistes Tech for Future 2025 (La Tribune), catégorie Data & IA.
- Obtention du statut JEI – Jeune Entreprise Innovante.
 
 







